Quel que soit le domaine d’activité, il est très fréquent que ceux qui intègrent nouvellement un milieu professionnel commettent de petites erreurs de débutant. L’univers de l’immobilier n’est pas l’exception qui fait la règle. Très souvent, ceux qui se lancent nouvellement dans l’investissement immobilier passent également par l’étape des erreurs de débutant. Pourtant, ce sont de petits trucs qui peuvent s’éviter, même si l’on en tire des leçons qui permettent finalement de gagner de l’expérience dans le domaine. Dans cet article, quelques-unes de ces erreurs de débutant vous seront présentées pour vous éviter les déceptions et les découragements.
Ignorer le principe d’autofinancement lors de l’achat des biens
Que l’on soit nouveau ou expérimenté, l’objectif premier de tout investisseur immobilier est de réaliser des retours sur investissements conséquents. En d’autres termes, le but de tout investisseur est de rentabiliser toutes ses opérations. C’est pourquoi sur le marché immobilier, il est toujours indispensable de tenir compte du principe de l’autofinancement avant d’injecter de l’argent dans une opération d’achat. Dans le cas de l’immobilier locatif par exemple, il est capital que les loyers fixés par l’investisseur suffisent pour couvrir les taxes foncières, les assurances et les autres charges y afférentes. Ceci, tout en ayant un haut rendement. Lorsque ce paramètre n’est pas pris en compte, tout investissement réalisé se transforme en dette au lieu d’être rentable. Du coup, les chances d’accéder par exemple à un crédit auprès d’une banque pour un autre projet sont quasiment réduites à zéro.
Ne pas faire une évaluation correcte du coût des travaux
C’est une erreur couramment commise par les néo investisseurs immobiliers pour une raison principale : ils ne font pas appel à plusieurs entreprises pour la réalisation du devis. La conséquence directe de ceci est l’incapacité d’effectuer une comparaison des prix et des travaux qui sont véritablement indispensables. Ce qui est recommandé c’est de recourir à au moins trois entreprises différentes pour l’étude des travaux nécessaires et l’estimation du montant que cela doit coûter. Une fois ce montant connu, une marge d’erreur (à la hausse ou à la baisse) peut être laissée en prévision de certains changements. Une autre précaution à prendre pour ne pas réaliser des dépenses inutiles est de se faire accompagner par un expert lors de la visite d’un bâtiment qu’il désire acquérir. Cela a pour avantage de déterminer très tôt si tous les éléments de la bâtisse sont en bon état avant de finaliser les transactions. En outre, les débutants peuvent simplement préférer l’investissement dans des biens « simples à rafraîchir » pour éviter toute tracasserie.
Acheter un bien avec tout le cash disponible
Dans le secteur de l’immobilier, il existe plusieurs techniques d’acquisition de biens qui offrent à l’investisseur de nombreux avantages en termes de bénéfice. Mais lorsqu’on intègre nouvellement le milieu, ces techniques sont très souvent méconnues. Du coup, certains débutants ont tendance à vouloir faire des acquisitions directement avec tout le cash dont ils disposent. Or, il s’agit d’une grave erreur qui peut être considérée comme un moyen de s’appauvrir sans le savoir. C’est par exemple le cas d’un néo investisseur qui place entièrement son épargne de 100.000 € dans l’achat d’un immeuble qui coûte exactement la même somme avec un gain annuel de 1200 €. Il aurait pu rechercher deux ou trois biens avec la même rentabilité et placer 20.000 € sur chacun d’entre eux pour un gain plus conséquent.